Migration vers MAS : Comment choisir le bon modèle d’hébergement et de gestion

1. Comprendre les questions clés : où et qui ?

Lors de la migration vers MAS, deux grandes questions se posent :

• Où seront hébergées les données et l’infrastructure informatique ? Cela inclut les besoins en puissance de calcul et en stockage.
• Qui sera responsable de la gestion des applicatifs ? Il s’agit de la supervision des environnements comme Red Hat OpenShift (RHOS) et MAS, en assurant la stabilité, les correctifs et les mises à jour.

Ces questions impliquent des choix stratégiques qui impactent directement les coûts, les compétences requises et les délais de mise en œuvre.

2. Les options d’hébergement

Voici les principales alternatives pour héberger vos données et applications :

Sur site (on-premises)

Les données et l’infrastructure restent sous le contrôle direct du client. Cette option offre un contrôle total, mais exige des compétences internes avancées pour gérer des environnements complexes comme RHOS. Elle implique également des investissements matériels et une maintenance continue.

Cloud

Les données sont hébergées sur des infrastructures gérées par des fournisseurs tiers (AWS, Azure, etc.). La gestion peut être partagée entre le client et le fournisseur. Cette solution est souvent préférée pour sa flexibilité et sa réduction des besoins en maintenance interne.

Platform as a Service (PaaS)

Le fournisseur gère l’infrastructure de base, y compris RHOS. Le client conserve la gestion de MAS. Idéale pour réduire la complexité technique tout en conservant une certaine maîtrise applicative.

Maximo as a Service (MaaS ou SaaS)

L’ensemble de l’infrastructure et des applicatifs est géré par le fournisseur. Cette option simplifie considérablement la gestion interne tout en garantissant une maintenance régulière.

3. Les scénarios de responsabilité

En fonction de l’option choisie, les rôles peuvent être attribués différemment :

4. Les compétences nécessaires : le cas de RHOS

RHOS, en tant que plateforme de conteneurisation, requiert une expertise rare dans le domaine des technologies de l’information. Les professionnels qualifiés sont très recherchés par les fournisseurs de services cloud tels qu’AWS et Azure. Cette rareté peut rendre difficile la gestion en interne sans des coûts élevés ou des défis de recrutement.

Ainsi, beaucoup d’organisations optent pour une gestion externe de RHOS, tout en conservant une mainmise sur la gestion de MAS.

5. Impacts sur la migration

Les options « sur site » et « PaaS » impliquent souvent des processus de migration plus complexes en raison des accès limités et des délais dans les interactions avec l’équipe TI interne. En revanche, les solutions cloud ou SaaS permettent une migration plus fluide, facilitée par l’expertise du fournisseur.

6. Conclusion : Choisir l’option adaptée à vos besoins

Il n’y a pas de solution unique pour tous les cas. Chaque organisation doit évaluer ses besoins en termes de contrôle, de compétences internes et de flexibilité. Une approche hybride, combinant gestion externe de RHOS et gestion interne ou partagée de MAS, peut offrir un bon équilibre.

La migration vers MAS est une opportunité pour moderniser les processus et tirer parti des innovations technologiques. Avec une planification stratégique et des décisions bien informées, vous pouvez transformer ce défi en un catalyseur de croissance pour votre organisation.