13 septembre 2024 | Isabelle Lapointe
La mise en place d’un système de gestion de gestion des actifs (EAM) de la maintenance assistée par ordinateur (GMAO) comme Maximo peut transformer la façon dont une organisation gère ses actifs et ses opérations. Cependant, pour garantir une implantation sans accrocs, il est essentiel de bien anticiper certains points. Voici les requis minimums à considérer pour assurer une transition réussie, sans surprises désagréables.
Avant d’entamer l’implantation, il est crucial d’identifier clairement les processus d’affaires que vous souhaitez améliorer avec la mise en place du nouveau système. Cela inclut la gestion du cycle de vie des actifs, des demandes de service (DS), des interventions de maintenance, la gestion des stocks et des approvisionnements. Ces processus doivent être documentés et vérifiés avec l’équipe pour garantir que le système répondra aux besoins.
La solution de gestion des actifs peut être implantée dans divers secteurs : travaux publics, service de l’eau, sécurité, infrastructures, immeubles, transport, production industrielle et bien d’autres. L’identification des services impliqués est primordiale pour évaluer la portée du projet. Chaque service pourra avoir des besoins spécifiques qu’il faudra prendre en compte dans la configuration du système.
La structure organisationnelle et les rôles dans le département de maintenance doivent être définis en amont pour faciliter l’implantation d’un système comme Maximo. Ceci permettra optimiser les flux de travail.
Il est nécessaire d’établir les objectifs du plan de déploiement. Ce plan doit comprendre les phases d’implémentation, les jalons clés. L’équipe d’experts pourra confirmer la faisabilité et travailler avec le client à l’optimiser selon les priorités, enjeux et ressources. Un déploiement bien planifié permet de limiter les interruptions dans les opérations.
L’un des aspects les plus critiques de l’implantation d’une solution de gestion des actifs est son intégration avec les autres systèmes en place, tels que les systèmes financiers et les systèmes de contrôle de procédé. L’architecture d’intégration doit être soigneusement définie pour garantir une communication fluide entre Maximo et ces systèmes.
Il est indispensable de prévoir une architecture robuste comprenant différents environnements. Cela permet de tester les fonctionnalités et de valider les configurations avant le déploiement en production, réduisant ainsi les impacts sur les opérations et assurant la disponibilité du système. Le nombre d’environnements peut varier selon l’envergure du projet et les budgets.
Pour accélérer la mise en place du nouveau système, il est bon de prévoir d’effectuer des chargements de données à partir de gabarits. Il faut identifier quelles seront les données à charger : liste des équipements, inventaire des magasins, plans de maintenance préventive, etc. Un nombre de chargement doit aussi être convenu à l’avance afin de ne pas ralentir le projet et causer des retards. Un chargement par environnement devrait suffire à valider l’intégration des données.
Le nombre d’utilisateurs et leurs profils doivent être définis à l’avance. Cela influence la configuration des accès, la sécurité, ainsi que les besoins en formation. Une estimation précise de la clientèle permet de mieux gérer les licences et les coûts associés.
Les systèmes de gestion des actifs offre une liste de KPI mais souvent ceux-ci doivent être ajustés au contexte du client. Il est recommandé d’établir la liste des indicateurs clés de performance (KPI) que le client souhaite suivtre. Ces KPI serviront à mesurer l’efficacité des actifs et des processus de maintenance puis à ajuster les stratégies si nécessaire.
Les fonctionnalités supplémentaires que vous attendez de Maximo doivent être clairement définies. Que ce soit l’intégration avec ArcGIS, la gestion des informations du bâtiment (BIM), le module de gestion des transports, ou des fonctionnalités spécifiques comme l’ordonnancement, il est important de s’assurer que Maximo peut répondre à ces besoins ou d’identifier les modules complémentaires nécessaires.
Enfin, la question de la mobilité est cruciale. Si vos équipes de maintenance travaillent sur le terrain, il est important de déterminer si une solution de mobilité en mode connecté (online) suffit, ou si un mode déconnecté (offline) est requis pour permettre une continuité de service même sans connexion réseau. Aussi, il est bien de préciser si les demandeurs doivent aussi avoir accès à une application mobile pour effectuer une demande.
Conclusion : les points à ne pas négliger
Pour réussir l’implantation de Maximo, il est indispensable de prendre en compte ces aspects critiques. En particulier, ne faites pas de compromis sur :
En anticipant ces points, vous minimisez les risques et assurez une implantation fluide qui permettra à votre organisation de tirer pleinement parti des capacités de Maximo.